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L'ECONOMIE EN PREPA HEC
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                   Joël Hermet

            La question que nous nous posons tous à MoneyWeek – et je suppose que vous vous la posez aussi – est la suivante : jusqu'à quand le précaire équilibre économique européen peut-il tenir ?

Les Echos, hier, débordaient d'optimisme : "La crise a obligé la zone euro à bouleverser les règles du jeu. A toute chose malheur est bon. La crise majeure qui menaçait la zone euro a obligé les dirigeants européens à revoir leur catéchisme économique et budgétaire".

Qu'est-ce qui réjouit autant les Echos ? Qu'on jette aux orties tout espoir de revenir un jour à l'équilibre budgétaire ? Beaucoup voient dans le fameux quantitative easing – c'est-à-dire le rachat par la BCE des obligations souveraines croulant sur leur endettement – la bouffée d'air que les Etats attendaient.

Les Banques centrales, donneuses universelles de liquidités
Comment en sommes-nous arrivés là ? C'est ce dont nous vous parlions
hier : après la Crise I (les subprime) les banques ont été sauvées par les Etats, qui semblaient alors présenter de solides garanties. Aujourd'hui, en pleine Crise II, ou de l'endettement public, les Etats ne semblent plus fiables pour un sou. Certes, ils se garantissent entre eux. Mais comme cela ne suffit pas – et qu'ils ont presque tous des déficits à faire s'évanouir un tenant de la rigueur budgétaire – les Etats doivent aussi faire appel à une autre catégorie de garants : les Banques centrales.

C'est là qu'entre en jeu la BCE et son quantitative easing. La BCE semble – à première vue – on ne peut plus solvable. Tout simplement parce qu'elle peut produire autant d'euros qu'elle le souhaite, ce qu'elle va effectivement faire avec le quantitative easing. Pour l'instant, ces mesures ont été plutôt efficaces.

Les Etats-Unis d'Europe
Devons-nous nous réjouir que l'Europe se convertisse au yoga mortel ?

A MoneyWeek, vous le savez, nous avons un a priori négatif sur l'assouplissement monétaire. En particulier parce que cette injection massive de liquidités est le parfait terreau de l'hyper-inflation.

Tournons notre regard vers les Etats-Unis qui pratiquent le quantitative easing à haute dose depuis plus d'un an et demi. En outre, en moyenne, l'Europe affiche un endettement à hauteur de 75-80% du PIB et un déficit public atteignant les 8% du PIB. Soit une situation très proche de celle des Etats-Unis.

Jusqu'à présent, et contrairement à ce que nous craignions, l'assouplissement monétaire n'a pas engendré d'inflation aux Etats-Unis. L'argent qui est injecté par la Fed ne circule pas. Il reste dans le circuit fermé de la finance (les bénéfices des banques et le rebond boursier). Mieux encore, la politique de la Fed a aidé l'Etat américain à se maintenir à flot.

Mais question cruciale : que se passera-t-il quand les Banques centrales stopperont leur programme de rachats ? Si elles arrivent à mettre fin au quantitative easing avant que l'inflation démarre, en théorie, tout devrait bien se passer.

Le yoga mortel rend accro
Tout va bien dans le meilleur des mondes, donc. Oui sauf que... la crise n'est pas terminée. On revient toujours au même problème. Tout pourrait bien se passer si nous n'étions pas dans une récession qui s'éternise.

Les Etats sont accros au yoga mortel, ce que la langue de bois nomme de l'assouplissement monétaire. Ils ne peuvent plus s'en passer. Ils doivent continuer à emprunter de l'argent en grande quantité pour soutenir leur économie. Les Banques centrales doivent donc poursuivre leurs achats d'obligations souveraines.

Seule solution pour sortir de ce cercle : que les Etats réduisent drastiquement leurs dépenses. Mais, franchement, pourquoi en passeraient-ils par de si impopulaires mesures alors qu'ils sont assurés de recevoir l'aide de leur banque centrale ? Ce n'est plus un cercle, c'est un cercle vicieux.

Que va-t-il se passer pour nous ?
Maintenant que les Européens ont mis le doigt dans l'engrenage, ils auront du mal à se passer du quantitative easing. L'euro, devenue monnaie de singe, va continuer à s'effondrer face au dollar.

Conclusion : l'inflation va passer par la fenêtre. Le programme de rachats de la BCE ne va peut- être pas directement engendrer d'inflation mais elle est sournoise. Elle va réapparaître dans vos factures par le biais des matières premières.

Avec notre euro affaibli face au dollar, nous devrons payer nos matières premières – pétrole en tête – de plus en plus cher. Si ça ce n'est pas un gage d'inflation...

Pour faire passer la pilule, pour que vous ne paniquiez pas, les gouvernements utilisent tous la même méthode : l'inflation "esprit pur". Ils communiquent et diffusent des chiffres de l'inflation calculée hors prix du pétrole et de l'alimentation. Alors, oui, si vous ne vous déplacez pas, ne mangez pas, vivez dans un environnement qui bannit le plastique sous toutes ses formes, vous ne subirez pas l'inflation.

Pour les autres... il reste l'or. Encore et toujours. Les marchés le sentent bien : l'or file en direction des 1 000 euros l'once. Un record absolu. Même chose en dollars, l'or a atteint un sommet à 1 238 $. Une preuve de plus que l'or a encore un magnifique potentiel de hausse alors que les Etats s'enfoncent dans la crise de la dette.

  
Gare à vos euros ! Les faux-monnayeurs attaquent
Cécile Chevré
MoneyWeek, Mercredi 12 mai 2010

Le Prêteur et sa femme (1514)

Quentin Metsys