Le massacre européen serait causé par les agences de notation, pleurnichent les politiques, désemparés. La solution à la crise : ne pas les croire. Effectivement, à MoneyWeek, nous ne leur accordons aucune confiance. Les Etats-Unis ne méritent pas leur AAA....Lire la suite.
Retraites, déficits budgétaires, chômage, absence d'avenir pour leurs enfants, tous les problèmes qui agitent les Français en ce moment ont une source commune : l'Etat est sorti de ses missions pour se mettre à faire un peu n'importe quoi, et ce n'importe quoi a été financé par la dette. Les récents problèmes de la Grèce ont montré que des pays peuvent se voir refuser l'accès aux marchés financiers et à l'emprunt. Brutalement, le pays perd alors toute souveraineté et doit, sébile à la main et corde au cou, mendier de quoi boucler ses fins de mois auprès des organisations internationales comme le FMI. L'alternative à ce qui serait un désastre inouï est de prendre les mesures qui s'imposent avant que le FMI ne s'installe à Paris. Car les solutions sont connues et ont déjà été appliquées ailleurs, en Suède, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Chine. Il faut simplement trouver le courage politique pour les appliquer. Nous avons tout au plus deux ans pour redresser la barre, après il sera trop tard et d'autres, le FMI, Bruxelles, prendront les décisions à notre place.
Pour éviter les crises
Pascal Salin, entretien de février 2010
Pascal Salin, professeur émérite à l'Université Paris Dauphine, offre sa vision des causes de la crise et des moyens d'en sortir. Ecouter l'entretien.
Notre pays, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer et son rang dans le monde se dégrader. Nous pourrions basculer dans un chaos social et économique tel que nous n'en avons pas connu depuis 1968... voire depuis la Révolution de 1789. Lire l'article.
L'idée derrière l'expansion du crédit relève en réalité de la pensée magique. Persister dans cette voie n'est pas une solution à la crise mais risque au contraire de l'aggraver. Lire l'article.
Quand s'effondrera la zone euro ?
par Vaclav Klaus
En tant que critique de longue date de l’idée d'une monnaie unique européen- ne, le président de la République tchèque ana- lyse les problèmes actuels de la zone euro qui menacent la survie même de l'euro. Lire l'article.
Lors d’un “travail de groupe” au collège, il y a généralement un excellent élève… et un cancre. Qu’arrive-t-il alors ? Le bon élève fait tout le travail pour s’assurer qu’il obtiendra son A habituel. Le cancre ne fait rien mais reçoit quand même le A qu’il n’aurait jamais pu décrocher tout seul. C’est ça l’Union européenne. Lire l'article.
Malgré l’hostilité de la Bundesbank, du Bundestag et du gouvernement fédéral allemand, nous assisterons à une monétisation contrainte mais massive de la BCE en Zone euro. Car nous n’avons pas vraiment le choix. En savoir plus.
Le gouvernement permet aux riches de s’enrichir, soutenant leurs actions boursières et leurs propriétés immobilières avec des taux artificiellement bas et une masse monétaire extensible. Ensuite, quand les riches vont trop loin, l’Etat les renfloue avec des taux toujours plus bas et encore plus d’ersatz monétaire. Lire l'article.
Lorsque les faussaires portent des costumes à fines rayures, sont diplômés des plus grandes écoles du pays, tiennent les cordons de la bourse du gouvernement et conduisent leurs opérations de contrefaçon à l’Hôtel des Monnaies à Philadelphie, la contrefaçon n’est pas simplement légale, elle est financièrement raffinée. Lire l'article.
L’euro, un “OGM” qui n’est pas viable. C’est une monnaie unique, pour 17 peuples différents, 17 langues différentes et surtout, 17 économies hétérogènes. Et c’est bien cela, le problème génétique de l’euro : il s’applique à 17 économies profondément différentes. Lire l'article.